Foire aux questions (FAQ)
(1) Qu’est-ce qui définit l’agriculture intelligente face au climat ?
Pour en savoir plus : voir « Qu’est-ce que l’agriculture intelligente face au climat ? »
L’agriculture intelligente face au climat (AIC) est une approche intégrative visant à assurer la sécurité alimentaire face aux changements climatiques en :
- augmentant durablement la productivité agricole ;
- renforçant la résilience des systèmes alimentaires et des filets de sécurité ; et
- réduisant les émissions de gaz à effet de serre dues à l’agriculture.
- Qu’est-ce qui est de l’AIC et qu’est-ce qui n’en est pas ? Au fil des années, de nombreuses innovations qui augmentent durablement la production agricole ont été conçues, testées et adoptées. Cependant, pour être considérées comme de l’AIC, les innovations doivent également améliorer la résilience et l’atténuation par rapport au statu quo. L’AIC exige la prise en considération de tous les trois objectifs de l’échelle locale à l’échelle mondiale, ainsi qu’à court et long terme. Pour en savoir plus : voir « En quoi est-ce différent ? »
- Les interventions d’AIC sont-elles toujours triplement avantageuses ? En principe, l’AIC génère des résultats triplement avantageux. Ceci signifie que les innovations en matière d’AIC améliorent la productivité, renforcent la résilience aux aléas climatiques et atténuent les effets des changements climatiques en réduisant les émissions de GES. Toutefois, il est souvent impossible d’atteindre les trois objectifs. Les compromis entre ces objectifs sont fréquents lors de la mise en œuvre de l’AIC. Pour ce faire, il est nécessaire d’évaluer les coûts et les avantages des différentes options à la lumière des objectifs des parties prenantes. Pour en savoir plus : consulter la FAQ suivante relative aux compromis.
- Comment gérer les compromis entre les trois objectifs de l’AIC ? À mesure qu’ils s’imposent, les compromis sont identifiés et quantifiés dans le cadre du processus de planification de l’AIC. Ceci suppose une évaluation des coûts et avantages des différentes options à l’aune des objectifs des parties prenantes. Pour en savoir plus : voir « Module 5 – Gestion rationnelle de l’énergie pour l’AIC : exemples de synergies et de compromis possibles entre les objectifs de sécurité alimentaire économes en énergie et les objectifs de l’AIC » Tableau 5.3, Page 154, FAO Climate-smart Sourcebook & Voir également le point d’entrée relatif à la: Ciblage et hiérarchisation
- Quelles sont les origines de l’AIC ? L’expression « agriculture intelligente face au climat » (AIC) a été employée pour la première fois par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un document de référence pour la Conférence de La Haye de 2010 sur la sécurité alimentaire, l’agriculture et les changements climatiques. Dès le départ, le concept de l’AIC a mis un accent particulier sur la sécurité alimentaire actuelle et future, notamment l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets. Aujourd’hui, les gouvernements, les organismes régionaux et internationaux, la société civile et le secteur privé se le sont approprié dans une large mesure.
- L’AIC est-elle axée sur les résultats ou sur les pratiques ? L’AIC est axée sur les résultats. Les pratiques, techniques, approches et solutions sont mises à échelle si elles permettent d’obtenir au moins deux des trois résultats. En d’autres termes, les résultats sont plus importants que les moyens qui y conduisent. Par exemple, il est plus important de documenter l’amélioration de la résilience et de la sécurité alimentaire que d’être responsable de la diffusion, par exemple, de variétés résistantes à la sécheresse. Une partie du processus d’optimisation des résultats consiste à gérer les synergies et compromis entre les résultats. Pour ce faire, l’AIC prend en compte également les efforts déployés en vue de concevoir des indicateurs de résultats et d’élaborer des outils de hiérarchisation des priorités pour les agriculteurs et les décideurs. Les solutions les meilleures et les plus pertinentes dépendent du contexte et des préférences des parties prenantes. Pour en savoir plus : voir études de cas au titre de chaque point d’entrée.
(2) Pourquoi avons-nous besoin de l’agriculture intelligente face au climat ?
Pour en savoir plus : voir « Pourquoi l’agriculture intelligente face au climat ? »
- S’agit-il d’une approche différente de celle de la productivité et de la sécurité alimentaire ? Comme c’est le cas pour d’autres approches, l’amélioration durable de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire constitue un objectif fondamental de l’AIC. Mais, contrairement à nombre d’autres approches, l’AIC s’attache à relever ce défi dans le contexte des risques climatiques actuels et des changements climatiques futurs.
- S’agit-il d’une approche différente de celle du défi de la résilience ? L’AIC reconnaît qu’il est primordial de réduire l’exposition de l’agriculture aux risques à court terme et d’accroître sa résilience aux chocs et aux tensions à plus long terme pour atteindre de manière durable les objectifs de sécurité alimentaire. Ceci est particulièrement vrai dans les pays en développement. En outre, l’AIC s’emploie à maintenir des écosystèmes sains et résilients, contribuant ainsi à garantir les services environnementaux essentiels aux agriculteurs pour les années à venir.
- S’agit-il d’une approche différente de l’atténuation ? L’AIC offre des possibilités d’atténuation de plusieurs manières : en évitant la déforestation grâce à une intensification durable de l’agriculture ; en réduisant les émissions pour chaque calorie ou kilogramme de production grâce à l’amélioration de la productivité ; en réduisant les émissions de méthane et d’oxyde nitreux dues à l’agriculture (Pour en savoir plus : voir étude de cas au titre du point d’entrée « Gestion de l’eau »») ; et en séquestrant le carbone dans les sols et les arbres (Pour en savoir plus : voir études de cas au titre des points d’entrée « Gestion des sols » et « Foresterie et agroforesterie »).
(3) Qu’y a-t-il de nouveau et de différent dans l’agriculture intelligente face au climat ?
Pour en savoir plus : voir « En quoi est-ce différent ? »
L’AIC repose sur un certain nombre d’approches et de techniques existantes, mais les applique de manière intégrée pour les trois résultats.
- En quoi l’AIC diffère-t-elle de l’agriculture durable ? L’agriculture durable est fondamentale pour l’AIC. Cependant, contrairement à l’AIC, l’agriculture durable ne s’attaque pas explicitement aux nouveaux défis posés par les changements climatiques. En termes plus simples, la relation peut se résumer comme suit : AIC = Agriculture durable + Résilience – Émissions.
- En quoi l’AIC diffère-t-elle de l’intensification durable ? La logique de l’intensification durable (ID) est simple : face à la demande croissance de nourriture, il y a lieu de produire davantage. Pour ce faire, sans utiliser davantage de terres, il est nécessaire de produire une plus grande quantité de nourriture par unité de superficie. En d’autres termes, il convient « d’intensifier » la production agricole, mais de manière durable. Contrairement à l’AIC, l’ID ne prend pas en compte de manière explicite l’impact des changements climatiques.
- En quoi l’AIC diffère-t-elle de l’adaptation fondée sur les écosystèmes ? À l’instar de l’AIC, l’adaptation fondée sur les écosystèmes (AfE) vise à aider les populations à s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques. Tout comme l’AIC également, l’AfE s’appuie sur les services d’origine écosystémique et la biodiversité qui existe dans les écosystèmes pour aider les populations à s’adapter aux changements climatiques. Ceci, à son tour, exige que l’AfE gère, conserve et restaure durablement ces écosystèmes pour les générations actuelles et futures. Contrairement à l’AIC, l’AfE met l’accent exclusivement sur l’adaptation et la résilience des écosystèmes ; elle ne poursuit pas explicitement des objectifs de productivité et d’atténuation. Ainsi, une approche d’AIC pourrait inclure l’adaptation fondée sur les écosystèmes, mais celle-ci ne serait que l’un de ces nombreux volets possibles. Pour en savoir plus : voir « Adaptation fondée sur les écosystèmes ».
- En quoi l’AIC diffère-t-elle de la gestion durable des terres et des approches paysagères ? La GDT se définit comme une procédure qui aide à intégrer la gestion des terres, de l’eau, de la biodiversité et de l’environnement en vue de répondre à la demande croissante de nourriture et de fibres, tout en maintenant les services d’origine écosystémique et les moyens de subsistance au niveau du paysage. Contrairement à l’AIC, la GDT ne vise pas explicitement à répondre au besoin d’adaptation aux changements climatiques et/ou d’atténuation des effets des changements climatiques, mais constitue une approche précieuse pour la mise en œuvre des projets d’AIC. Pour en savoir plus : voir « Gestion durable des terres ». Voir également le point d’entrée relatif à la « gestion des paysages ».
(4) Quels avantages l’AIC apporte-t-elle par rapport aux approches traditionnelles ?
- Des avantages pour les agriculteurs ? Pour les agriculteurs sur le terrain, la variabilité météorologique apporte à la fois des périodes providentielles et des défis difficiles à gérer. Ceci est particulièrement vrai pour les petits exploitants agricoles pauvres en ressources dans les pays en développement. L’AIC offre aux agriculteurs un cadre d’accroissement durable de la production agricole, en dépit de la variabilité croissante des conditions du climat imputable au phénomène des changements climatiques. Ceci, à son tour, contribue à sécuriser les différents moyens d’existence et assurer la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale. Pour en savoir plus : voir Rapport 2014 sur l'état de l'agriculture africaine. Voir également les FAO Success Stories on Climate-smart Agriculture et Climate-smart agriculture success stories from farming communities around the world.
- Des avantages pour les pays en développement et émergents ? La productivité agricole est souvent plus faible dans les pays en développement et émergents que dans les pays à revenu élevé ; en outre, elle a tendance à être plus sensible aux risques et chocs induits par le climat. Ceci est particulièrement vrai pour l’agriculture pluviale. Face à cette situation, l’AIC propose une approche qui permet d’accroître la productivité, en dépit de l’augmentation des risques climatiques. Bien que de nombreuses pratiques agricoles qui améliorent les revenus des agriculteurs et leur adaptation se traduisent automatiquement par des niveaux plus faibles d’émissions par calorie ou kilogramme produit, les résultats en termes d’atténuation ne devraient pas être imposés comme une condition pour l’appui à l’AIC et le financement de celle-ci.
- Des avantages pour les bailleurs de fonds ? Les bailleurs de fonds cherchent de plus en plus à appuyer les initiatives de recherche et développement agricoles visant à améliorer la production agricole et la sécurité alimentaire dans le contexte des risques climatiques actuels et des changements climatiques futurs. L’AIC constitue le cadre conceptuel et de planification par excellence pour ce type d’appui et offre une occasion d’obtenir des résultats positifs pour le climat.
- Des avantages pour la communauté du développement ? La collaboration avec les spécialistes, les communautés rurales, les décideurs et les bailleurs de fonds pour la planification rigoureuse des initiatives de développement de l’AIC permettra d’élaborer des programmes de développement solides et pertinents présentant de grandes chances d’être couronnés de succès. Ces programmes seront également éligibles à tout un éventail d’opportunités de financement. Pour en savoir plus : voir « Élaborer un plan d’AIC ». Voir également « Financement ».
(5) Comment l’AIC fonctionne-t-elle dans la pratique ?
Pour en savoir plus : voir « Élaborer un plan d’AIC »
- Comment engager le dialogue sur l’AIC avec les partenaires et les clients ? Le dialogue avec les partenaires constitue la première étape de la planification de l’AIC. Il s’articule autour d’une meilleure compréhension de l’agriculture dans le contexte du développement, des impacts des changements climatiques, de la vulnérabilité des systèmes agricoles et des agriculteurs aux changements climatiques, ainsi que des cadres institutionnels et politiques liés à l’AIC. En outre, il comprend l’évaluation des mesures déjà en cours dans le domaine de l’AIC et l’identification des futures initiatives prometteuses en matière d’AIC. Une fois le contexte analysé, le dialogue avec les parties prenantes nationales doit porter sur les plans de développement nationaux, les plans du secteur agricole, les MAAN ou les PANA, ainsi que sur les communications nationales relatives aux changements climatiques. Au niveau des communautés et des paysages, le dialogue doit porter sur les plans de développement locaux, les intérêts des parties prenantes et les négociations avec les autorités locales. Pour en savoir plus : voir « Analyse de situation ».
- Quels types de mesures relèvent du concept de l’AIC ? Les gouvernements et les partenaires qui aspirent à faciliter la mise en œuvre de l’AIC peuvent prendre une gamme de mesures afin de jeter les bases d’une AIC efficace dans l’ensemble des systèmes agricoles, des paysages et des systèmes alimentaires. Les approches de l’AIC comprennent quatre principaux types d’actions : 1) l’élargissement de la base de données probantes et l’élaboration d’outils d’évaluation en vue d’identifier les stratégies de croissance agricole au service de la sécurité alimentaire qui intègrent des options d’adaptation et d’atténuation ; 2) le renforcement des cadres politiques et la réalisation d’un consensus pour appuyer la mise en œuvre à grande échelle ; 3) le renforcement des capacités des institutions nationales et locales en vue de permettre aux agriculteurs de mieux gérer les risques climatiques et d’adopter des pratiques, techniques et systèmes agricoles adaptés au contexte ; et 4) l’amélioration des options de financement pour appuyer la mise en œuvre, en établissant un lien entre le climat et le financement agricole. Pour en savoir plus : voir « Agriculture intelligente face au climat ».
- Quels outils existe-t-il pour m’aider à élaborer un projet d’AIC ? La planification et l’élaboration d’un projet d’AIC suivent quatre principales étapes, à savoir : i) l’analyse de situation ; ii) le ciblage et la priorisation ; iii) l’appui aux programmes ; et iv) le suivi, l’évaluation et l’apprentissage. Pour chaque étape, il existe une large gamme d’outils appropriés, qui sont décrits de manière plus circonstanciée ailleurs. Pour en savoir plus : voir « Élaborer un plan ».
- Comment les programmes de développement agricole peuvent-ils collaborer avec l’AIC ? Il existe de nombreux points d’entrée pour lancer les programmes d’AIC. Ces points d’entrée peuvent être regroupés, d’une manière générale, en trois domaines thématiques à savoir : i) les Pratiques et technologies ; ii) la Création d’un cadre propice à l’AIC ; et iii) les Approches systémiques de l’AIC. Chacun d’eux est décrit de manière détaillée sur le présent site Web, y compris des exemples d’études de cas. Pour en savoir plus : voir « Points d’entrée » de l’AIC.
- Quelles sont les meilleures approches pour mettre à échelle l’AIC ? Les plateformes multipartites et les réseaux décisionnels sont essentiels pour la mise à échelle de l’AIC. Ces approches sont particulièrement efficaces pour peu qu’elles soient associées au renforcement des capacités des parties prenantes, à l’apprentissage et à des approches novatrices pour appuyer la prise de décision des agriculteurs. L’intervention en amont à des échelons supérieurs peut être très efficace et donner lieu à des stratégies de diffusion économiques susceptibles d’atteindre toutes les échelles. En outre, ces approches peuvent aboutir à de nouveaux partenariats. Pour en savoir plus : voir « Atteindre un plus grand nombre d’agriculteurs : approches novatrices pour la mise à échelle de l’agriculture intelligente face au climat ».
- Quelles sont les options de financement de l’AIC ? Il existe toute une gamme d’options pour financer l’AIC, tant auprès des sources de financement de l’agriculture qu’auprès de celles du climat. Pour en savoir plus : voir « Finance ». Voir également « Faits saillants : politiques et financement ».
- Comment mesure-t-on la réussite des projets d’AIC ? On mesure la réussite des projets d’AIC en évaluant les progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs de l’AIC qui sont définis à l’étape de la planification et qui sont exprimés, en général, comme des résultats en termes de développement. Il existe des indicateurs et des outils pour mesurer les progrès accomplis au titre de chacun des trois piliers. L’AIC souligne que le suivi et l’évaluation devraient faire partie du processus de planification, étant donné que c’est à cette étape que les objectifs sont définis, les interventions sélectionnées et les résultats escomptés définis. Les résultats escomptés doivent être clairement définis au début d’un projet sous forme d’indicateurs locaux pertinents et mesurables. Ceux-ci, à leur tour, devraient être élaborés à la lumière d’un modèle détaillé. Pour en savoir plus : voir « Ciblage et priorisation ». Voir également Phase 2 et Module 18 (« Suivi - évaluation » - Assessment, monitoring and evaluation). Climate-Smart Sourcebook de la FAO (Pages 493-534)
(6) Préoccupations fréquemment soulevées
- Le financement des marchés du carbone est-il un élément clé de l’AIC ? Bien que l’intérêt pour la réduction des émissions de GES dues à l’agriculture ait augmenté dans les marchés volontaires du carbone, la part des activités réelles sur un marché du carbone donné demeure faible. Il existe des créneaux prometteurs pour les crédits de carbone agricoles, notamment le fait d’éviter les émissions de méthane dans la gestion du fumier, l’efficacité de l’utilisation des engrais et l’agroforesterie. Toutefois, en raison des coûts de transaction élevés et de la pénurie de méthodologies appropriées, ainsi que des défis auxquels sont confrontés les marchés du carbone en général (baisse et effondrement des prix du carbone), il y a peu de chances que le financement du carbone devienne une importante source de financement pour l’AIC dans le proche avenir. Pour en savoir plus : voir « Financement ».
- L’AIC promeut-elle les OGM ? Non. L’AIC est neutre quant à l’utilisation des OGM. Elle ne promeut ni ne défend activement les OGM.
- L’AIC est-elle semblable à du vin nouveau dans une vieille outre ? Non. Pour en savoir plus : voir FAQ ci-dessus (« Qu'y a-t-il de nouveau et de différent dans l'agriculture intelligente face au climat ? »)
- L’AIC recèle-t-elle un important potentiel d’atténuation, outre la réduction indirecte de la déforestation ? Oui, eu égard tant à son potentiel de séquestration du carbone dans le sol et les arbres qu’à la réduction des émissions de GES qu’elle permet. En outre, elle permet de réduire les niveaux d’émissions pour chaque calorie ou kilogramme de production grâce à l’augmentation de la productivité. Pour en savoir plus : voir FAQ ci-dessus concernant l’AIC et le défi de l’atténuation.
- L’AIC impose-t-elle des exigences d’atténuation à l’agriculture dans les pays en développement ? Non. Elle n’impose d’exigences d’atténuation ni aux pays en développement ni aux agriculteurs. Non seulement l’AIC aide à identifier les opportunités d’atténuation éventuelles, mais également elle promeut la production durable et la sécurité alimentaire, et renforce les capacités d’adaptation et la résilience aux changements climatiques.
- Quelles garanties l’AIC offre-t-elle pour protéger les intérêts des agriculteurs ? Le bien-être et les intérêts des agriculteurs sont au cœur de deux des trois piliers de l’AIC, à savoir : une amélioration durable de la production et de la sécurité alimentaire et une plus grande résilience aux chocs climatiques actuels et futurs. En outre, bien qu’il existe des cas où les agriculteurs peuvent tirer parti des marchés du carbone, l’AIC n’impose pas de telles exigences d’atténuation. Pour en savoir plus : voir « Au Kenya, des agriculteurs obtiennent des crédits carbone grâce à l’agriculture durable ».